Afro-optimisme à la Banque mondiale !

Publié le 30 juin 2008 Lecture : 1 minute.

« Certains pays progressent rapidement dans le domaine de la gouvernance, notamment en Afrique. Un certain afro-optimisme est donc de mise », a déclaré Daniel Kaufmann, directeur de la gouvernance à l’Institut de la Banque mondiale, le 24 juin, lors de la publication des indicateurs 2008*. Une fois n’est pas coutume !
Ces progrès sont la conséquence des succès – relatifs – enregistrés dans la lutte contre la corruption, de l’efficacité accrue des pouvoirs publics, de l’amélioration des réglementations et du renforcement de l’État de droit. Les autres critères pris en compte sont la liberté d’expression, la vie citoyenne, la stabilité politique et l’absence de violence. Concernant l’environnement des affaires, une bonne douzaine de pays émergents – dont Maurice – réalisent des performances supérieures à celles de pays industrialisés comme la Grèce ou l’Italie. Au cours de la dernière décennie, la Tanzanie, le Rwanda, le Ghana, le Liberia, l’Éthiopie et la RD Congo ont fait, eux aussi, de sensibles progrès. Même si certains pays partaient de très bas, les indicateurs incitent à penser que là où des réformes sont engagées, la gouvernance s’améliore souvent rapidement. Avec des conséquences quasi automatiques en matière de développement ou de lutte contre la pauvreté. Ainsi, l’amélioration des politiques publiques entraîne une baisse des deux tiers de la mortalité infantile et une augmentation à long terme du revenu d’environ 300 %.
Pour mener à bien son étude, la Banque mondiale a passé au crible 212 pays, centralisé 35 sources de données différentes et recueilli les points de vue de plusieurs dizaines de milliers de personnes. De quoi convaincre les dirigeants les plus récalcitrants ?

* www.govindicators.org

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