Le Tchad lance un recensement des effectifs de sa police

L’État tchadien a lancé jeudi un recensement physique des effectifs de la police, pour maîtriser la masse salariale et assainir les finances publiques.

Des policiers tchadiens devant une salle d’audience du tribunal de N’Djamena, le 21 décembre 2007. © Pascal Guyot/AFP.

Des policiers tchadiens devant une salle d’audience du tribunal de N’Djamena, le 21 décembre 2007. © Pascal Guyot/AFP.

Publié le 14 juillet 2018 Lecture : 1 minute.

« Chaque policier doit présenter l’arrêté d’intégration, l’arrêté  d’avancement et celui de la titularisation » a précisé le porte-parole de la police Paul Manga.

Un recensement physique qui serait nécessaire, afin de pouvoir « constater ceux qui ne viennent pas au travail »,  « maîtriser la masse salariale », et estimer les nombres de fonctionnaires fantômes en vue d’assainir les finances publiques mise à mal depuis la crise de la chute du baril de pétrole ainsi que du choc sécuritaire causé par Boko Haram.

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Grèves à répétition

Cet objectif de réduction de la masse salariale a soulevé de nombreuses grèves depuis le début de l’année par les fonctionnaires qui revendiquent le paiement de leur salaire intégral, après un accord mis en place en mi-mars avec le gouvernement, et la réduction des primes et indemnités de 50% en 2016.

« Nous ne sommes qu’au début du recensement et du nettoyage du fichier, mais je reste convaincu qu’à la fin de l’opération, on trouvera beaucoup de fictifs qui continuent à toucher leur solde » a annoncé le ministre Tchadien.

Comme d’autres pays d’Afrique centrale, le Tchad a reçu une facilité de crédit du FMI, de 312,1 millions de dollars sur trois ans. L’accord appuiera la stratégie de stabilisation et de redressement des autorités et contribuerait à favoriser une croissance solide sur le long terme.

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