Les Chinois agacent
Une récente directive des services du Premier ministre algérien interdit aux organismes publics, administrations et collectivités locales de travailler avec deux entreprises chinoises du bâtiment et des travaux publics : la CSCEC et la COCBEC. Celles-ci avaient pourtant décroché d’importants contrats pour la construction de quelque vingt mille logements, notamment pour le compte de l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du logement (AADL). La CSCEC avait même été chargée de l’édification du nouvel aéroport d’Alger. Or tous les projets enregistrent des retards considérables, et tout indique que les délais de livraison ne seront pas respectés. À bout de patience, Ahmed Ouyahia, le chef du gouvernement, qui s’est engagé à construire un million de
logements au cours des quatre prochaines années, est semble-t-il intervenu auprès des autorités chinoises.
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