La diversité culturelle vue du Maroc

Publié le 30 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Les 20 et 21 mai dernier, le Maroc a hébergé les assises de préparation du deuxième « Forum mondial de la Culture » qui aura lieu en Jordanie au mois de septembre prochain. Pour l’occasion, Abdeljalil Lahjomri, président de l’Association Maroc Cultures, organisatrice du Festival Mawazine « Rythmes du monde », et, « dans le civil », directeur du Collège Royal de Rabat, avait ouvert le prestigieux site du Chellah à une brochette d’universitaires, d’intellectuels et d’écrivains chargés de débattre des orientations de cette nouvelle « plate-forme culturelle ».

Au-delà de la rhétorique habituelle des premières interventions sur « les bienfaits de la vie artistique et culturelle dans la vie économique et sociale », la controverse a éclaté lorsque le doyen des écrivains marocains Edmond Amran el-Maleh a sommé le secrétaire général – autrichien – du Forum de s’expliquer sur les motivations de la Fondation Ford, à l’origine du projet. Le poète – et ancien ambassadeur du Liban au Maroc – Salah Stétié alertait, quant à lui, les futurs congressistes sur « la mainmise idéologique de l’Amérique » en rappelant que la future manifestation ne pouvait pas ne pas tenir compte des spécificités de la culture islamique.

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Bref, ce qui s’annonçait comme une « promenade de santé » a viré à l’épreuve pour les porteurs américano-autrichiens de la bonne parole en Terre d’Islam : la preuve que la « diversité culturelle », mise de nos jours à toutes les sauces, conserve ici une résonance particulière !

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