Amertume vis-à-vis de la France
La délégation gabonaise a quitté Abuja, le 19 mai, avec un sentiment d’amertume vis-à-vis de la France. Non qu’elle lui impute la responsabilité de l’échec de Casimir Oyé Mba, son candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), dont elle a été l’un des meilleurs soutiens. Simplement, elle lui reproche d’avoir mené en coulisses des tractations avec certaines délégations africaines – comme si elle était convaincue d’avance de la défaite d’Oyé Mba – pour préparer son ralliement à la candidature du Rwandais Donald Kaberuka. Passe encore que les Américains, ardents défenseurs de Kaberuka, aient consacré l’essentiel de leur temps à circonvenir certains Africains – y compris par des menaces de rétorsion économique -, mais les Français…
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