Croissance : l’Afrique continue sur sa lancée

Publié le 30 avril 2007 Lecture : 1 minute.

La croissance mondiale devrait évoluer au même rythme qu’annoncé en septembre 2006 malgré la crise aux États-Unis (baisse de la consommation des ménages et des investissements dans le bâtiment). Le Fonds monétaire international (FMI), qui met à jour ses prévisions deux fois par an (avril et septembre), estime que la faiblesse de la croissance américaine (2,2 % en 2007, contre une prévision initiale de 2,9 %) sera compensée par l’embellie en zone euro (2,3 %, contre une prévision de 2 %), en Afrique (6,2 %, contre 5,9 %) et en Asie (8,8 %, contre 8,6 %). La moyenne mondiale resterait donc stable, à 4,9 %, en 2007. Le monde semble donc s’être habitué au pétrole cher et à la rigueur budgétaire.

Pour l’Afrique, hors Égypte (classée dans le Moyen-Orient), le « momentum demeure solide ». Surtout en Afrique subsaharienne, où le rebond serait de 0,5 % en 2007 (6,8 % au lieu de 6,3 %) et de 0,7 % en 2008 (6,1 % au lieu de 5,4 %). « Les perspectives sont vraiment positives », écrit le FMI dans son analyse rendue publique le 11 avril à Washington, mais passée inaperçue à cause du scandale Wolfowitz (voir pages 34-36 et J.A. n° 2415).

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Cette euphorie est sans précédent depuis 1970. Avec une croissance moyenne de 5 % pendant six ans, l’Afrique tire enfin profit de la bonne gestion macroéconomique (stabilité budgétaire, inflation à la baisse), de la réduction de la dette extérieure, du développement des secteurs non pétroliers et de la hausse des cours des matières premières produites sur le continent. L’année 2007 sera encore marquée par l’accroissement de la production pétrolière, notamment en Guinée équatoriale, en Angola et en Algérie. Seuls risques en perspective, l’instabilité politique et les conflits qui menacent encore certains pays (Nigeria, Côte d’Ivoire, Éthiopie, RD Congo).

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