Récession masquée

Publié le 2 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Sans une aide massive extérieure, généreusement fournie par les États-Unis, Israël connaîtrait une récession économique grave : les 10 milliards de dollars versés par Washington en trois ans (2001-2003), dont 7 milliards en dons, ont permis à Israël d’alléger l’impact néfaste de la guerre contre les Palestiniens. Selon le FMI, la croissance économique aurait été négative sans l’aide des États-Unis (- 2,5 % à – 3,7 %). Grâce aux subsides américains, la baisse du PIB a été de moindre ampleur : – 1% en 2002 et + 0,5 % en 2003. Toujours selon le FMI, l’impact négatif de l’Intifada représente pour l’économie israélienne une perte sèche de 3 milliards à 4 milliards de dollars par an : manque à gagner dans le tourisme, le bâtiment, l’agriculture, les exportations et les investissements. Le Produit intérieur brut a reculé de 114 milliards de dollars en 2000 à 103 milliards en 2003. Le déficit budgétaire s’est aggravé avec l’augmentation des dépenses militaires (25 % du budget de l’État), et le chômage aussi…

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