Organisation : peut mieux faire…

Publié le 1 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Les organisateurs tunisiens s’étaient fixé pour objectif de montrer que leur pays est digne d’accueillir une Coupe du monde dès 2010. Sur le plan sportif, la compétition a tenu toutes ses promesses : une avalanche de buts marqués, un suspense préservé jusqu’au bout, une finale inédite, et, à l’arrivée, un beau champion. Les matchs ont été disputés, et les stades, modernes et bien entretenus, ont permis aux joueurs d’exprimer leur talent.
Le public, en revanche, n’a pas toujours été au rendez-vous, notamment au stade d’el-Menzah. Et lorsqu’il s’est déplacé en masse pour soutenir son équipe, il n’a pas fait montre, c’est le moins qu’on puisse dire, d’une sportivité exemplaire. Les hymnes de l’adversaire ont été presque systématiquement hués.
L’accès au stade de Radès, situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Tunis, a constitué un véritable casse-tête pour les supporteurs, obligés de venir par la route et de perdre de longues heures dans les embouteillages. Le jour de la finale, les policiers ont même eu la bonne idée de fermer la seule bretelle d’accès au stade par autoroute deux heures avant le match, ce qui a occasionné une énorme pagaille. Enfin, le système de distribution des billets a été totalement défaillant. Souvent introuvables aux points de vente annoncés, ce qui a déclenché des bagarres, et même des débuts d’émeutes à Tunis la veille de la finale, les tickets ont été écoulés au marché noir à des prix invraisemblables…

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