Inquiétude autour du calendrier électoral

Publié le 2 mars 2004 Lecture : 1 minute.

L’inquiétude grandit dans les milieux diplomatiques de Kinshasa au lendemain de
l’arrestation et de la libération, le 23 février, du commandant Joseph Kasongo du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD/Goma). Ils mettent en cause le clan des durs dans l’entourage du président Kabila, qui, après l’avoir mal conseillé, l’ont placé dans l’obligation de se dédire pour la première fois depuis le début de la transition.
Leurs craintes se focalisent sur la multiplication des tensions au sein du gouvernement
qui risquent de faire reculer le calendrier des élections prévues dans seize mois. Après celui qui oppose depuis plusieurs semaines le vice-président et chef de file du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, au ministre des Transports Joseph Olenghakoy, et qui a abouti au boycottage par les deux hommes du Conseil des ministres du 23 février, l’affaire Kasongo vient les conforter dans l’idée que les acteurs politiques congolais cherchent à faire durer la transition.

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