Maroc : ce que les parlementaires reprochent à l’ONMT
Dépenses « irrationnelles et injustifiées », situation budgétaire « instable et précaire », manque de coordination avec le ministère de tutelle… Après la parution d’un rapport parlementaire sur la gestion de l’ONMT, son nouveau patron, Adel El Fakir se trouve confronté à sa première crise.
![Parlement de Rabat. © Hassan Ouazzani pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/07/20/ja12032718350144-e1532083278596.jpg)
Parlement de Rabat. © Hassan Ouazzani pour Jeune Afrique
Une commission d’enquête présidée par Lhoucine Abbadi, du PJD, s’est intéressée à la gestion de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), un organe public qui a pour principale mission de faire la promotion de la destination Maroc, sur la période entre 2010-2017. Et ses conclusions, dévoilées le 17 juillet devant les conseillers du royaumes sont accablantes : entre dépenses inutiles, manque de coordination avec le ministère de tutelle et gestion budgétaire catastrophique, le rapport qui a demandé six mois de travail fait état de nombreux manquements.
Après une lecture et un débat en plénière au Parlement, le document a atterri sur le bureau d’Adel El Fakir, le nouveau directeur de l’ONMT. Nommé le 21 juin dernier, suite au départ d’Abderrafia Zouitene, qui a pris sa retraite le 30 novembre 2017 après cinq ans aux commandes de l’Office. Le nouveau patron doit ainsi gérer une première crise.
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