Bientôt une annulation de la dette ?

Publié le 3 mars 2004 Lecture : 1 minute.

L’annulation de la dette est le préalable indispensable à toute mise en uvre d’une stratégie de développement pour les Comores. Car l’État, écrasé par le poids d’une dette publique de 121 milliards de FC l’équivalent du PIB des îles et de neuf années de recettes budgétaires ! , n’a absolument pas les moyens de financer les chantiers listés dans le DSRP. Pour rentrer dans les bonnes grâces de la communauté internationale, le régime putschiste du président Azali a, dès la seconde moitié de l’année 1999, entrepris un sérieux effort d’assainissement. Au prix de coupes claires dans certains budgets sociaux et d’une augmentation des taxes et des impôts. En juillet 2001, l’archipel a été déclaré éligible à l’initiative PPTE du FMI. Mais les lenteurs de la transition et la désastreuse querelle de compétence entre les autorités de l’Union et celle de Grande Comore ont entraîné une rupture de la coopération avec le FMI en juillet 2002. Les choses semblent aujourd’hui en passe de rentrer dans l’ordre, les contacts ont été repris, un nouveau programme de surveillance des finances publiques soumis et approuvé par Washington, et, si le calendrier électoral est respecté, les Comores pourraient se
qualifier in extremis pour bénéficier de l’initiative PPTE.

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