Les écrans plats en vedette

Ce qu’il faut savoir pour transformer votre salon en véritable home-cinema.

Publié le 1 février 2006 Lecture : 2 minutes.

Pour les spécialistes des études de marchés, 2006 sera l’année des téléviseurs à écran plat. Ils pronostiquent un bond de 39 % des ventes mondiales de téléviseurs LCD, soit un chiffre d’affaires de 33 milliards de dollars, et de 14 % pour les modèles à écran plasma (14 milliards de dollars). La baisse des prix sur ces équipements incite à s’équiper et à s’interroger sur le modèle qu’il faut choisir. Voici les principaux éléments de réponse.

1 Est-ce le bon moment ?
Oui, si vous souhaitez un grand téléviseur pour offrir un spectacle de qualité à votre famille et vos amis. Au-delà d’une diagonale d’écran de 29 pouces (72 cm), le tube cathodique devient lourd et encombrant : 46 kg et 50 cm de profondeur, contre 20 kg et 15 cm pour le modèle LCD équivalent. Certes, ce dernier est trois fois plus cher, mais les prix ne baisseront guère plus. Les innovations apportées en permanence par les constructeurs leur permettront de maintenir les tarifs aux mêmes niveaux qu’aujourd’hui.

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2 Plasma ou LCD ?
Les deux technologies offrent un confort de vision largement comparable, c’est la taille de l’image qui différencie les gammes : LCD pour une diagonale d’écran inférieure à 1 m et plasma au-delà. Les plus fortes ventes sont entre 29 et 34 pouces (72 à 86 cm). Il s’agit donc de LCD, technologie sur laquelle portent les trois points suivants.

3 Quelle définition d’image ?
Les premiers LCD s’alignaient sur la norme informatique VGA, offrant une image comportant 640 lignes de 480 points. Les plus récents affichent 1 366 x 768. Il faut sans conteste préférer cette dernière : elle promet la meilleure image et, symbolisée par le logo HD-Ready (prêt pour la haute définition), elle devient la plus courante.

4 Sur quelles caractéristiques faut-il être vigilant ?
Déterminants il y a quelques années, la luminosité, le contraste et l’angle de vision atteignent à présent des valeurs convenables qu’il suffit de vérifier. Les deux premiers définissent la profondeur des noirs et des blancs et sont en partie responsables de la finesse de l’image. Une luminosité de 250 candela par mètre carré (cd/m2) et un taux de contraste de 400:1 sont un minimum. Plutôt limité au début, ce qui obligeait à être en face de l’écran, l’angle de vision des LCD atteint couramment 170 degrés tant en vertical qu’en horizontal.

5 Quels critères font la différence ?
Le temps de réponse et le traitement vidéo. Le premier détermine la fluidité entre deux images. Il doit être inférieur à 16 millisecondes (ms), sans quoi les scènes rapides paraissent floues. Le traitement vidéo est responsable du rendu des mouvements (homogènes ou saccadés) et des contours (précis ou craquelés). Sur 1 366 lignes de 768 points, dans le cas d’un écran HD-Ready, il doit afficher aussi bien l’image reçue par l’antenne (625 lignes) que celle d’un DVD préenregistré (540 lignes) ou d’un DVD enregistrable (400 lignes). Sur cette question fondamentale, la fiche technique de votre futur téléviseur à écran plat doit au minimum indiquer une marque de traitement vidéo, le plus renommé étant aujourd’hui le DCDi Faroudja. Après avoir sélectionné quelques modèles sur papier ou sur Internet, l’idéal est choisir de visu. En observant les écrans de près, les différences entre le rendu des couleurs et des mouvements deviennent assez visibles.

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