Une autre forme de violence

Publié le 29 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Amnesty International a publié, le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale contre la violence à l’égard des femmes, son rapport annuel intitulé « Femmes, VIH-sida
et droits humains ». Pour l’ONG, si les filles sont aujourd’hui beaucoup plus nombreuses que les garçons à contracter le virus, c’est parce qu’elles sont souvent victimes de violences sexuelles.
Amnesty rappelle que la première expérience sexuelle est, dans de nombreux cas, contrainte et forcée, qu’au moins une femme sur cinq est victime d’un viol ou d’une tentative de viol, sans parler des mutilations génitales telles que l’excision, qui favorisent aussi l’infection. Dans les zones de conflits, comme la République démocratique du Congo ou le Soudan, les violences sexuelles sont même utilisées comme
des armes de guerre.
Pis, ces femmes violentées, meurtries, malades, subissent ensuite l’opprobre sociale. Honteuses d’avoir été victimes, elles hésitent à consulter un médecin et se privent, de ce fait, des soins médicaux appropriés.
Souffrant également de discrimination dans l’éducation et mal informées, elles n’apprennent ni à faire respecter leurs droits élémentaires ni à se protéger contre le VIH.

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