FMI : le Congo devrait être fixé sur son sort le 3 août
La République du Congo est réapparue dans l’agenda du conseil d’administration du FMI : c’est finalement la semaine prochaine que sera examinée la situation du pays, et éventuellement voté un soutien financier.
![Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international en mars 2018. © Markus Schreiber/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/03/26/sipa_ap22182610_000003-e1522067853317.jpg)
Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international en mars 2018. © Markus Schreiber/AP/SIPA
Alors que le soutien du FMI est très attendu au Congo, dont la dette s’élève à 9,5 milliards de dollars et que le pays peine à mobiliser les recettes publiques prévues par son Budget 2018, l’examen de la situation du pays par l’institution a déjà été repoussée par deux fois.
>>> À LIRE : Congo-Brazzaville : l’État peine à mobiliser ses recettes publiques
Initialement prévue pour le 6 juillet, puis pour le 11, elle avait ensuite complètement disparu de l’agenda officiel du conseil d’administration du FMI. Elle vient d’y refaire son apparition, à la date du 3 août.
La dernière mission du FMI à Brazzaville, en avril, s’était bien gardée de s’engager, conditionnant son soutien à des « réformes audacieuses et immédiates »… Et à une renégociation avec les créanciers du pays, dont les traders internationaux Glencore et Trafigura, à l’égard desquels la dette de Brazzaville est évaluée à quelque 2 milliards de dollars.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Les pétrodollars émiratis affluent en Afrique, mais à quel prix ?