[Édito] La jeunesse marocaine, génération sacrifiée ?

Au Maroc, il y a toujours eu une volonté d’impliquer davantage les jeunes dans le processus de prise de décision, mais ses effets n’ont pas été ressentis.

Des jeunes marocains sur une plage du Maroc. © Flickr/CC/16:9clue

Des jeunes marocains sur une plage du Maroc. © Flickr/CC/16:9clue

fahhd iraqi

Publié le 3 août 2018 Lecture : 2 minutes.

Étudiants de la faculté Ben M’sik de Casablanca. © Camille Millerand/Divergence
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Maroc : l’atout jeunes

Qu’ils soient diplômés ou non, les 15-34 ans sont l’une des principales ressources du royaume. Formation, accès à l’emploi, à la culture : il est temps qu’ils profitent un peu plus de la croissance.

Sommaire

Conservatrice et moderne ; engagée et insouciante ; libre et opprimée ; mondialisée et renfermée ; dorée et désargentée… Au royaume des mille et une contradictions, tous les qualificatifs, mais aussi leurs antonymes, seraient valables pour décrire la situation de la jeunesse.

Une tranche d’âge (les 15-34 ans) qui représente un tiers de la population, selon le dernier recensement, et un trésor, selon tous les observateurs, conscients que le principal avantage compétitif d’une économie marocaine dépourvue de ressources naturelles réside dans sa force de travail et repose donc sur l’énergie, ainsi que sur les compétences, de la population. Mais cette jeunesse est aussi perçue comme un gâchis, tant les occasions de faire d’elle un véritable moteur de développement ont été manquées.

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