Bush et les malabars
Comment George W. s’est jeté dans la mêlée pour défendre son garde du corps !
Publié le 29 novembre 2004 Lecture : 1 minute.
Un président des États-Unis plongeant dans la foule pour en extraire son garde du corps aux prises avec des services de sécurité : cet incident plutôt insolite s’est déroulé le 20 novembre, à Santiago du Chili.
George W. Bush, invité par son homologue chilien Ricardo Lagos, participait au sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec). Arrivé devant le centre culturel où devait se tenir un dîner, le chef de la Maison Blanche passe la porte d’entrée en compagnie de son épouse et de ses hôtes. Les membres de sa garde rapprochée – le Secret Service – sont, eux, arrêtés net par les gros bras du service d’ordre.
S’ensuit alors une explication très franche entre agents de sécurité des deux pays, au cours de laquelle les noms d’oiseaux volent et les coups de poing pleuvent. George W. Bush qui, à cet instant, posait pour les photographes aperçoit le pugilat, abandonne sa compagnie, se fraie un chemin dans la mêlée et récupère son garde du corps, en répétant : « Il est avec moi ! »
Pendant quelques secondes, il semble que George Bush lui-même se soit heurté à la résistance des malabars locaux. Visiblement irrité, l’homme le plus puissant du monde rejoint ensuite la salle à manger, suivi du responsable de sa garde rapprochée. Quelques minutes plus tard, la mésaventure était diffusée en boucle sur toutes les chaînes de télévision.
L’affaire aurait pu être oubliée si, le lendemain, le Secret Service n’avait exigé que les deux cents invités au dîner de gala, y compris les chefs d’État et de gouvernement, passent au détecteur de métaux. Refus catégorique du président chilien. Devant ces comportements pas vraiment diplomatiques, Ricardo Lagos a fait annuler la soirée et l’a remplacée par un simple dîner de travail, en présence des vingt et un dirigeants de l’Apec.
