Rio Tinto a rejeté une offre de fusion de Glencore

Rio Tinto a rejeté une offre de fusion de son concurrent Glencore qui aurait donné naissance à un géant du négoce et des mines pesant quelque 160 milliards de dollars en bourse.

Selon le groupe anglo-australien Rio Tinto, une fusion avec Glencore ne serait pas dans l’intérêt de ses actionnaires. © Reuters

Selon le groupe anglo-australien Rio Tinto, une fusion avec Glencore ne serait pas dans l’intérêt de ses actionnaires. © Reuters

Publié le 7 octobre 2014 Lecture : 2 minutes.

Le groupe anglo-australien Rio Tinto a fait savoir ce mardi 07 octobre que son concurrent Glencore l’avait contacté au sujet d’une fusion en juillet et qu’il avait décliné l’offre en août. Il n’y a plus eu depuis de contact entre les sociétés sur cette opération qui aurait donné naissance à un mastodonte pesant quelques 160 milliards de dollars en bourse, a précisé Rio Tinto, rapporte Reuters. Ce rapprochement aurait donné naissance au numéro un mondial des mines, devant un autre anglo-australien, BHP Billiton. Pour rappel, Glencore a acquis l’an dernier le groupe minier Xstrata pour 46 milliards de dollars.

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« Le conseil d’administration de Rio, après avoir consulté ses conseillers juridiques et financiers, a conclu à l’unanimité qu’un rapprochement n’était pas dans l’intérêt des actionnaires de Rio Tinto », assure la société dans un communiqué adressé à la Bourse australienne et cité par Reuters.

Rio Tinto a révélé cette approche après que la presse a annoncé des discussions entre Glencore et son actionnaire de référence, le chinois Chinalco, qui détient 9,8 % de son capital.

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Ces informations faisaient notamment état de contacts établis ces dernières semaines entre les deux groupes et indiquaient que Glencore tâtait le terrain avec d’autres actionnaires de Rio Tinto.

Chute des cours

Un rapprochement rendu encore plus crédible par le fait que Chinalco a perdu beaucoup d’argent sur sa participation dans Rio Tinto, acquise en février 2008 pour 60 livres par action, soit le double du cours actuel du groupe anglo-australien à la Bourse de Londres – et réalisée dans le but de bloquer une offre de 127 milliards de dollars de BHP Billiton. D’autre part, les rumeurs d’une telle fusion ont été également alimentées par la chute des cours du fer (plus de 90 % des bénéfices de Rio Tinto), qui ont plongé de 40 % cette année et se situent en dessous de 80 dollars la tonne, leur plus faible niveau depuis 2009

(Avec Reuters)

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