Toujours pas de rapport
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Attendu pour le début novembre, le rapport final sur la catastrophe aérienne du 25 décembre 2003 à Cotonou ne sera finalement rendu public qu’en décembre, assure-t-on au Bureau d’enquête et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA). L’organisme public français, dont le siège est au Bourget, en région parisienne, a transmis des exemplaires dudit rapport aux responsables guinéens, béninois et libanais, mais n’a toujours pas reçu en retour les « commentaires » des intéressés. Selon des indiscrétions, le document conclurait à une surcharge de 7,5 t du Boeing 727-200 de l’Union des transports africains (UTA), la compagnie privée libano-guinéenne, ainsi qu’à une mauvaise répartition du fret et des bagages dans la soute. L’appareil, qui assurait la liaison Conakry-Beyrouth avec escale au Bénin, s’était crashé en décollant de Cotonou, provoquant la mort de cent trente personnes, en majorité des Libanais qui rentraient chez eux pour les fêtes de fin d’année.
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