RDC : Moïse Katumbi a demandé l’autorisation d’atterrir à Lubumbashi le 3 août
En exil depuis plus de deux ans, Moïse Katumbi a demandé l’autorisation d’atterrir en jet privé vendredi 3 août à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC. L’opposant congolais entend déposer sa candidature à l’élection présidentielle.
![L’opposant Moïse Katumbi, lors d’une conférence de presse à Paris, en juin 2016. © Ariane Grosset/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/04/30/sipa_ap22066536_000001-e1533396547632.jpg)
L’opposant Moïse Katumbi, lors d’une conférence de presse à Paris, en juin 2016. © Ariane Grosset/AP/SIPA
Actuellement en Afrique du Sud, Moïse Katumbi a indiqué avoir demandé l’autorisation de survoler l’espace aérien congolais et d’atterrir vendredi à l’aéroport de Lubumbashi. Pour preuve : cette lettre adressée à la Direction de l’autorité de l’aviation civile, dans laquelle il précise l’identité des sept passagers.
Parmi ces derniers figurent notamment son directeur de cabinet et porte-parole Olivier Kamitatu Etsu, son conseiller spécial et politique Salomon Kalonda Della, et le député Francis Kalombo Tambwa.
Katumbi
La date-butoir du 8 août
« Je suis à Johannesburg », a-t-il déclaré à l’AFP, se disant prêt à passer par voie terrestre par la Zambie si sa demande était refusée. Candidat déclaré à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi doit déposer son dossier auprès de la Ceni avant la date-butoir du 8 août. Autrefois proche du président Joseph Kabila, il est passé dans les rangs de l’opposition en 2015.
Depuis, il a été condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière. Il a également maille à partir avec la justice dans une affaire de recrutement de mercenaires – son procès a été renvoyé au 10 octobre par la Cour suprême.
Des poursuites qualifiées la semaine dernière de « farces judiciaires » par son avocat parisien Me Eric Dupond-Moretti. Lequel a également balayé une troisième accusation, celle de la nationalité italienne de l’opposant, en concluant que « rien n’interdit qu’il rentre en RDC ».
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