Parlez-vous bambara ?
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Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission de l’Union africaine, a créé une petite sensation lors de la séance d’ouverture du Sommet de Ouagadougou, le 26 novembre, en commençant son discours par… trois minutes en bambara. Une langue que, seul parmi les chefs d’État présents, le président malien Amadou Toumani Touré, son compatriote, comprend. Satisfait de sa provocation, Konaré a ensuite expliqué – cette fois en français – aux francophones réunis qu’il aurait pu tout aussi bien leur parler « en foulbé, en bété, en moré ou en bobo », car « l’unilinguisme n’est pas un facteur de développement ». Selon l’ancien chef de l’État malien, la défense de la Francophonie et l’essor des langues nationales ne doivent en rien être antinomiques : « Nos différences sont une richesse, ne les rejetons pas. »
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