Coopération antiterroriste
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La visite que Jaap de Hoop Scheffer a faite à Alger, les 25 et 26 novembre, était la première d’un secrétaire général de l’Otan dans ce pays. Le Néerlandais a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika, par Abdelaziz Belkhadem, le chef de la diplomatie, et
par le général Gaïd Salah, chef d’état-major des forces armées. Objectif de ces rencontres
: le renforcement de la coopération antiterroriste et, plus précisément, l’intégration de l’armée algérienne au dispositif de surveillance de la Méditerranée (terrorisme islamiste, mais aussi trafic de drogue, immigration clandestine, etc.). Au mois de septembre, la marine algérienne a déjà participé à des manuvres communes avec l’Euromarfor, les forces navales de six pays du sud de l’Europe. Problème : dans le cadre
de l’Otan, elle risque d’être amenée à coopérer avec les Israéliens. L’état-major y est
apparemment disposé, mais il n’est pas sûr que tel soit le cas de l’opinion.
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