Qui sont les opposants en exil ?
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Pour l’opposition équatoguinéenne dite « radicale », le processus démocratique lancé par Obiang Nguema en 1991 n’est pas crédible. Elle n’y voit que la continuation, sous d’autres formes, du système de parti unique. Lequel permettrait au « clan présidentiel » de confisquer à son profit les fabuleux revenus du pétrole.
Une petite dizaine de partis non légalisés – et assez peu représentatifs – sont ainsi restés en marge. Pour la plupart, ils ont choisi l’Espagne pour terre d’accueil. Le 29 août, trois d’entre eux, le Parti populaire (PP), l’Alliance populaire de Guinée équatoriale (APGE) et le Parti libéral (PL), ont annoncé la constitution d’un gouvernement en exil présidé par Severo Moto (PP). Au cours d’une conférence de presse aux allures de cérémonie officielle, leurs dirigeants ont expliqué que l’objectif essentiel de ce gouvernement était de servir d’axe à une « future transition démocratique ». Ils sont résolus à se rendre à Malabo avant les élections législatives de mars 2004. Pour appeler à la mise en place d’une Assemblée constituante. Par ailleurs, les trois partis ont affirmé être en contact permanent avec trois autres groupes basés en Espagne : l’Union pour la démocratie et le développement social de Guinée équatoriale (UDDS), le Mouvement pour l’autodétermination de l’île de Bioko (MAIB) et une branche dissidente de l’Union populaire de Placido Mico.
Depuis Mbini, où il se trouvait à ce moment-là, ce dernier a estimé que cette « initiative ne permettrait pas de faire avancer la démocratisation ».
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