« Niet » au général Correia
Publié le 29 septembre 2003 Lecture : 1 minute.
Les chefs d’État du Nigeria, du Ghana et du Sénégal, qui ont fait le déplacement de Bissau le 18 septembre, ont opposé leur refus à certaines demandes du Comité militaire de restauration de l’ordre constitutionnel et de la démocratie qui a déposé le 14 septembre le président Kumba Yala. Sur la durée de la période de transition, Olusegun Obasanjo, John Kufuor et Abdoulaye Wade ont transigé, le numéro un ghanéen indiquant même que celle-ci pourrait prendre deux ans. Mais ils n’ont rien voulu entendre quand le général Verissimo Seabra Correia et les autres « tombeurs » de Yala ont manifesté leur volonté de diriger cette période jusqu’à son terme. Pour la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le pouvoir doit être remis entre les mains de civils qui organiseront, dans les délais, la présidentielle et, six mois plus tard, les législatives.
