Sauvé par le brut ?
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Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) doit séjourner jusqu’au 8 septembre à Yaoundé afin de mettre au point son prochain programme d’aide triennal. De son côté, le conseil d’administration de l’institution devrait se réunir dans la seconde quinzaine de mois d’octobre pour statuer sur le « cas » camerounais. Les conditions requises pour que ce pays puisse bénéficier de l’annulation d’une partie de sa dette extérieure conformément aux décisions du G8 (et atteindre le « point d’achèvement », comme on dit dans le jargon) pourraient être enfin réunies au cours du premier semestre 2006.
Du coup, le ministère camerounais de l’Économie et des Finances s’efforce de faire oublier les contre-performances de l’an dernier et annonce une augmentation de 113 milliards de F CFA des recettes budgétaires au cours des cinq premiers mois de l’exercice en cours. Cette performance est essentiellement due à la flambée des cours du brut sur les marchés internationaux, mais pas seulement puisque les recettes non pétrolières ont elles aussi augmenté (+ 20,5 %). Les recettes pétrolières s’élevaient à la fin du mois de mai à 135,8 milliards de F CFA, contre 107 milliards de F CFA un an auparavant (+ 27 %).
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