Ould Taya en son exil
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Moins d’un mois après son renversement, le 3 août, l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Taya est désormais un homme seul. Tour à tour contactés, le Maroc et la France ayant posé pour l’accueillir des conditions jugées par lui inacceptables (pas de politique pour le premier, pas de garanties judiciaires contre d’éventuelles poursuites pour la seconde), c’est finalement au Qatar qu’Ould Taya a trouvé asile – sur le conseil et avec l’appui des États-Unis. D’abord logé dans une suite de l’hôtel Sheraton, à Doha, pratiquement sans contacts avec l’extérieur, il devait emménager le 27 août dans une villa d’hôtes sécurisée mise à sa disposition par l’émir Hamad Ben Khalifa al-Thani. Son directeur de cabinet, Maalaïnine Ould Toumy, ayant regagné Nouakchott le 24, seuls demeurent à ses côtés, outre Aïcha, son épouse, et leurs quatre jeunes enfants, deux gouvernantes et un religieux, son lecteur attitré du Coran.
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