Zuma, le retour…

Publié le 29 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Le 15 mai, une semaine après avoir été acquitté d’accusations de viol, Jacob Zuma a réintégré ses fonctions de vice-président du Congrès national africain (ANC). Un retour politique qui s’annonce difficile, à en croire certains.
À 64 ans, Zuma, considéré comme le successeur de Thabo Mbeki en 2009 – avant ses déboires judiciaires -, redevient ainsi vice-président de la formation au pouvoir. L’ANC est majoritaire au Parlement, chargé de choisir le président. L’homme est resté très populaire dans certaines régions, parmi les Zoulous de Durban et du Kwazulu-Natal notamment, son fief électoral.

De là à ce qu’il retrouve sa crédibilité d’antan, la route est longue. Dès juillet, Zuma doit comparaître une nouvelle fois devant la justice pour une affaire de pots-de-vin dans le cadre d’un contrat d’armement naval. Un scandale qui a contraint, en juin, Thabo Mbeki à réclamer sa démission du poste de vice-président. L’accusation de viol a également écorné sa popularité. Dans un sondage publié par le Sunday Times durant le week-end du 13 mai, 50 % des personnes interrogées l’estiment innocent. Mais parmi elles, 64 % considèrent qu’il n’a pas l’étoffe d’un président.
Après avoir été acquitté, Zuma a présenté ses excuses pour son comportement. Elles ont laissé ses adversaires politiques sceptiques. Une aile du Parti démocrate chrétien a annoncé avoir apprécié qu’il se retire de la vie du Parti pendant son procès pour viol, mais aurait préféré qu’il se tienne à l’écart du pouvoir jusqu’à l’issue de son second procès. L’Alliance démocratique, le deuxième parti du pays, en a fait de même.

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