Vétéran de la compétition

Publié le 29 mai 2006 Lecture : 1 minute.

A 40 ans passés – il est né le 13 avril 1966 -, Ali Boumnijel sera le vétéran de la compétition. Longtemps supplanté en équipe nationale par l’inamovible Chokri el-Ouaer, goal et capitaine de l’Espérance de Tunis, le gardien du Club africain de Tunis a connu une éclosion tardive et une carrière à éclipse. Sociétaire de Nancy, il honore sa première sélection en novembre 1991, mais ne parvient pas à s’imposer. La sélection tunisienne est alors traversée par de profondes rivalités, et les expatriés sont l’objet de toutes les vexations. Rappelé en 1997 par Henri Kasperczak, Boumnijel, qui évolue alors à Bastia, croit son heure arrivée et pense qu’il va disputer la Coupe du monde 1998. Mais le sélectionneur choisit finalement El-Ouaer. Boumnijel accepte de revenir en 2002, lorsque son rival, plus doué, mais caractériel et enfant gâté, raccroche définitivement les crampons.
Grand professionnel, joueur à la discipline irréprochable, chaleureux et prodigue en conseils, Ali devient le grand frère et facilite l’intégration des petits nouveaux issus de la diaspora, les Benachour, Yahia, Nafti, Adel Chedli. Avec eux, il remporte, à Tunis, son premier titre, la CAN 2004. Héros de la demi-finale contre le Nigeria, impérial en finale face au Maroc, il chasse enfin l’impression de fébrilité qu’il dégageait parfois. Fort de son expérience et de sa cinquantaine de sélections, il veut aider les Aigles de Carthage à passer enfin le cap du premier tour. Et, pourquoi pas, défier la France en huitièmes de finale, le 26 juin à Cologne.

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