Mauvaise humeur française
Le départ de la délégation française d’Abidjan avant la fin de la réunion du Groupe de travail international (GTI), le 19 mai, a été interprété par la plupart des autres membres comme un geste de mécontentement. Brigitte Girardin, ministre française déléguée à la Coopération, et Bruno Joubert, le directeur Afrique au Quai d’Orsay, ont quitté la salle, laissant seul l’ambassadeur, après le rejet de leur proposition de faire payer les indemnités des députés. Dans sa grande majorité, le GTI a craint que le paiement de ces émoluments ne soit perçu comme une reconnaissance de fait de l’existence d’une Assemblée nationale dont le mandat a officiellement expiré le 16 décembre 2005 et devant laquelle le gouvernement refuse d’ailleurs de se présenter. Déjà relancé par les intéressés eux-mêmes, le Premier ministre Charles Konan Banny tarde à répondre. Comme il l’avait laissé entendre, il pourrait toutefois tourner la difficulté en leur confiant des missions de sensibilisation des populations liées au processus de paix.
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