Exclusif : Axa a voulu s’offrir le marocain Saham

Moulay Hafid Elalamy ne souhaite pas pour l’instant vendre Saham, son groupe leader de l’assurance en Afrique, au français Axa. Pourtant le géant mondial du secteur était intéréssé a appris « Jeune Afrique ». Explications.

Henri de Castries, le président d’AXA, a pensé à Saham pour renforcer la vocation africaine de sa compagnie. © Lionel Cironneau/AP/SIPA

Henri de Castries, le président d’AXA, a pensé à Saham pour renforcer la vocation africaine de sa compagnie. © Lionel Cironneau/AP/SIPA

Publié le 6 octobre 2014 Lecture : 1 minute.

Moulay Hafid Elalamy n’est pas vendeur. » Voilà comment une source proche du fondateur du groupe Saham et actuel ministre du Commerce et de l’Industrie répond à la rumeur d’un éventuel rapprochement entre le holding marocain et l’assureur français Axa. Un on-dit qui tient en haleine les milieux africains des affaires depuis quelques semaines.

À son origine : une évaluation confiée cet été par l’actionnaire principal de Saham à la compagnie financière Edmond de Rothschild, et qui a abouti à une valorisation globale de 2 milliards d’euros du groupe marocain.

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Manoeuvres

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« C’est cette mission qui a mis la puce à l’oreille à Henri De Castries, le PDG d’Axa, qui souhaite renforcer la vocation africaine de sa compagnie. Ce dernier a essayé de se rapprocher de Moulay Hafid Elalamy pour savoir s’il s’apprêtait à se désengager de Saham. Il est passé par l’intermédiaire de Wendel, la société d’investissement française qui détient 13,33 % de ce groupe, mais n’a eu aucun contact direct avec Elalamy », confie notre source.

Des manoeuvres qui en sont restées là, puisque le ministre a fait comprendre qu’il n’était pas (encore ?) vendeur. « La valorisation de Saham ne s’est pas faite dans une logique de cession, mais de développement. C’était une sorte de revue stratégique, qui visait surtout à valoriser les actifs africains du holding », insiste notre source.

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