RDC – André-Alain Atundu : « Moïse Katumbi a une identité confuse »
Le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, a accusé Moïse Katumbi, qui affirme avoir été empêché de rentrer en République démocratique du Congo pour se présenter à l’élection présidentielle, d’avoir une « identité confuse ».
![Moïse Katumbi. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/05/11/22764hr_-e1526394231671.jpg)
Moïse Katumbi. © Vincent Fournier/JA
« Moïse Katumbi a une identité confuse du fait d’avoir renoncé à la nationalité italienne sans avoir fait une quelconque démarche de recouvrement de la nationalité congolaise auprès du gouvernement », a déclaré à la presse le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, mardi 14 août.
Une déclaration qui intervient alors que l’avocat parisien de Moïse Katumbi, Eric Dupond-Moretti, a réfuté cette accusation de double nationalité, interdite par la loi congolaise.
>>> A LIRE – Présidentielle en RDC : Moïse Katumbi saisit le Conseil d’État pour que sa candidature soit acceptée
Par ailleurs, les partisans de l’ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba ont mis en garde contre l’invalidation de sa candidature à l’élection prévue le 23 décembre.
Le président Joseph Kabila, qui ne peut pas se représenter, a désigné un dauphin, laissant espérer par sa décision de respecter la Constitution un apaisement dans le processus électoral.
Transparence et liberté de vote
Plusieurs mouvements citoyens se sont néanmoins inquiétés mardi dans un communiqué « d’un processus électoral chaotique qui est loin de garantir la transparence et la liberté de vote ». Ces mouvements (Lucha, Filimbi…) ont annoncé un suivi quotidien de l’actualité électorale pour mettre « à la disposition de tous des informations de qualité sur le dit processus ».
La commission électorale a de son côté indiqué qu’elle ne solliciterait pas l’assistance technique de la Mission des Nations unies (Monusco). « Notre budgétisation du déploiement du matériel et du personnel en vue des élections est basée sur l’hypothèse zéro assistance internationale en termes de logistique et de transport », a déclaré un haut responsable à plusieurs journalistes.
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