Ahmed Ouyahia accuse
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Ahmed Ouyahia ne cache pas en privé son amertume et sa déception d’avoir été contraint de démissionner de son poste de chef du gouvernement (voir aussi pp. 12-13). Il en veut particulièrement à son successeur, Abdelaziz Belkhadem, et au ministre d’État sans portefeuille, Bouguerra Soltani, tous deux membres de la coalition gouvernementale. Il leur reproche d’avoir fait le forcing auprès du président Bouteflika pour exiger sa tête. Son audience, mercredi 25 mai, avec le chef de l’État, au cours de laquelle il lui a remis sa lettre de démission, n’a duré qu’une dizaine de minutes. Très désabusé, il envisage sérieusement de se démettre de son mandat de secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) avant de prendre sa retraite politique. Pour lui succéder à la tête du RND, deux noms sont avancés : Abdelkader Bensalah, président du Sénat, et Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.
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