Vos lettres et emails sélectionnés
Que la terre lui soit légère
Mes condoléances à l’ensemble des travailleurs de J.A./l’intelligent et à tout le
continent africain pour la perte de son fils. Que la terre lui soit légère et que Dieu l’accueille dans son royaume.
Amadou Saïkou Barry, Conakry, Guinée-Conakry
Parfois très mal compris
Siradiou, parfois très mal compris dans ses attitudes modérées, jouait un rôle primordial
entre une opposition inconstante et maladroite et un pouvoir qui faisait la sourde
oreille. J’adresse mes condoléances à la rédaction de J.A.I., à sa famille, à ses centaines de milliers de partisans à travers le monde, aux nombreux chefs d’État africains auprès desquels il jouissait d’une estime particulière, sans oublier les 114 députés de l’Assemblée nationale de la République de Guinée, dont les sentiments et
l’affection pour l’homme s’exprimaient dans l’Hémicycle malgré les divergences politiques.
Mamadou S. Baldet, New York, États-Unis
Il avait presque réussi
Comme tant de Guinéens, l’annonce de ta disparition m’a profondément bouleversée. Dans les heures qui ont suivi, je n’arrivais pas à y croire. Tu avais presque réussi dans ton
combat politique. Hélas ! le destin en a décidé autrement. Repose en paix, mon grand.
Sadigou Barry, Québec, Canada
Ardent défenseur des droits de l’homme
C’est avec des larmes aux yeux que j’évoque la mort de Siradiou Diallo, que j’ai longuement côtoyé au sein de la Codem (Coordination de l’opposition démocratique de Guinée), créée à la veille de l’installation de la première Assemblée nationale multipartite. Siradiou était un ardent défenseur des droits l’homme. Pour preuve, lorsque, le 14 février 2001, en ma qualité de directeur de la publication de l’hebdomadaire L’Observateur, je fus arrêté pour, a dit le ministre de la Justice de l’époque, délit de presse, Siradiou Diallo a non seulement fait publier par son parti une déclaration pour fustiger l’acte, mais il a animé des conférences à l’université Kofi-Annan de Guinée pour me soutenir en prison.
Aboubacar Sakho, Pays-Bas
Un monument de la culture en Afrique
Avec la disparition de Siradiou Diallo, c’est l’un des monuments de la culture en Afrique qui disparaît. N’étant pas guinéen, j’ignore tout de son combat politique, excepté ses démêlés avec Sékou Touré dans les années 1960. Comme beaucoup d’Africains, c’est dans les colonnes de Jeune Afrique que j’ai « connu » l’homme. Je raffolais de ses articles… même si c’est son nom peul qui m’attirait le plus. Ses écrits sur Amadou Hampâté Bâ, Houphouët-Boigny, Senghor, etc., témoignent de l’envergure de sa connaissance de ces hommes, mais aussi d’une lecture africaine des dossiers.
Yaaro Jallow, Texas, Etats-Unis
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