Tourisme : la France revoit à la baisse le risque en Algérie

Le ministère des Affaires étrangères français vient de mettre à jour ses « conseils aux voyageurs » ayant pour destination l’Algérie. Une grande partie du pays, notamment le centre et le nord, ne fait plus partie de la zone à risque.

Des touristes au mémorial du Martyr, à Alger, en 2017. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Des touristes au mémorial du Martyr, à Alger, en 2017. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Publié le 21 août 2018 Lecture : 1 minute.

Le Quai d’Orsay édite pour chaque pays du monde une cartographie des risques, légendée selon quatre couleurs correspondant au niveau de risque des différentes régions : de « formellement déconseillé » (en rouge) à « vigilance normale » (en vert), en passant par « déconseillé sauf raison impérative » (en orange) et « vigilance renforcée » (en beige).

Avant le 20 août, l’Algérie, à l’exception d’Alger, Oran, Tipaza et Tlemcen, était intégralement en orange et en rouge.

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État des risques avant 2018 :

Cartographie des risques aux voyageurs, avant août 2018. © Ministère français des Affaires étrangères.

Cartographie des risques aux voyageurs, avant août 2018. © Ministère français des Affaires étrangères.

État des risques depuis août 2018 :

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Depuis août 2018, le reste de l’Algérie reste en vigilance renforcée. © Ministère français des Affaires étrangères.

Depuis août 2018, le reste de l’Algérie reste en vigilance renforcée. © Ministère français des Affaires étrangères.

Le nord et centre rétrogradés

Le nord-est reste déconseillé sauf raison impérative, des groupes terroristes continuant à agir dans la région, comme l’a démontré fin juillet le guet-apens dans la région de Skikda qui a causé huit morts parmi les soldats algériens. Les zones frontalières, en raison des différents trafics et de la porosité aux groupes terroristes, sont pour la plupart formellement déconseillées.

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En revanche, le niveau de risque dans une bonne partie du nord et du centre a été rétrogradé au niveau de « vigilance renforcée », d’Alger jusqu’à Timimoum.

Un chose est sûre, l’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, n’a pas attendu cette mise à jour pour parcourir le pays de long en large, comme en témoignent les photos de son compte Twitter. On l’y voit tour à tour à Adrar, Oran, Annaba ou dans les alentours de Sétif.

Contacté par JA, le Quai d’Orsay se contente de répondre que les conseils aux voyageurs « sont le produit d’une évaluation régulière de l’ensemble des risques du pays concerné (naturels, industriels, terroriste, délinquance ou encore risques routiers). Ils sont ainsi réévalués en temps réel et modifiés dès que nécessaire. La modification de la fiche relative à l’Algérie s’inscrit dans ce cadre. Elle a fait l’objet d’une étude rigoureuse et approfondie par les services compétents. »

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