Une année s’est écoulée

Publié le 29 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Une année s’est écoulée depuis que le président George W. Bush a donné l’ordre à ses troupes massées depuis plusieurs mois autour du pays d’envahir l’Irak pour en renverser le régime.
On ne sait toujours pas quand la décision a été prise fin 2001 ? début 2002 ? et on
ignore la motivation principale de ceux qui, autour de Bush, l’ont pressé de se lancer
dans l’aventure.
Le coût financier de la guerre et de l’occupation est scandaleusement élevé (de l’ordre de 150 milliards de dollars) ; leur coût humain est à la limite du supportable pour les Américains et leurs alliés (on va vers le millier de morts et les 5 000 blessés) ainsi que pour les Irakiens : plus de 10 000 tués, deux à trois fois plus de blessés, des
milliers de prisonniers dont on ne sait ni où ils sont détenus, ni la manière dont ils sont traités et un peuple de chômeurs.
Il reste que Saddam Hussein a eu la fin pitoyable qu’il méritait et que son régime est par terre : un vent de liberté, pour ne pas dire d’anarchie, souffle sur le pays. Quant
aux Américains, ils ont fini par comprendre qu’ils n’y arriveront pas seuls. Alors, ils cherchent la porte de sortie et, toute honte bue, appellent à l’aide.
Mais que l’on ne se fasse pas d’illusions : l’Amérique a trop investi en Irak pour le laisser à d’autres. Que George W. Bush soit réélu ou battu en novembre, les États-Unis
seront encore en Irak l’année prochaine pour tirer les nombreuses ficelles qu’ils y
auront placées.

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