Siradiou Diallo

Publié le 29 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Après avoir passé vingt-deux ans à Jeune Afrique, à partir de 1970, et en avoir fait sa famille, notre très regretté Siradiou Diallo a décidé de quitter le journalisme et par conséquent Jeune Afrique, en 1992, il y a douze ans.
Pour servir son pays, dont l’avait banni le dictateur Sékou Touré.
Le successeur de ce dernier n’a pas permis à Siradiou de donner sa mesure en participant au gouvernement de la Guinée, et c’est un grand dommage.
Néanmoins, avant de nous quitter définitivement et brusquement le 14 mars à 21 heures, Siradiou a accompli sa vie personnelle, familiale et professionnelle : il laisse le souvenir d’un homme droit, intègre et patriote (de la Guinée, et de l’Afrique tout entière), comme le prouvent les nombreux hommages que nous publions dans ce numéro (voir pp. 90-95).
Sa femme et ses enfants savent que Jeune Afrique demeure leur famille.
Je remercie tous ceux et celles qui se sont adressés à nous pour exprimer leur estime pour Siradiou et l’affliction que leur cause sa mort.
À Siradiou, je dis, par-delà la mort, qu’il nous a marqués comme nous l’avons marqué. Et qu’il nous manque, comme il manque à la Guinée.
Puisse son pays connaître, après lui, le sort qu’il voulait, si ardemment, contribuer à lui donner.

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