« La Chine n’est pour rien dans les crises africaines de la dette »

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en France répond pour Jeune Afrique à ceux qui s’inquiètent de la perte de souveraineté impliquée par la charge de la dette dans certains pays africains, notamment du fait des prêts accordés par Pékin.

Zhai Jun, ambassadeur de Chine en France. © Ambassade de Chine en France

Zhai Jun, ambassadeur de Chine en France. © Ambassade de Chine en France

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Publié le 27 août 2018 Lecture : 5 minutes.

Le président chinois Xi Jinping ici en octobre 2016 © Anupam Nath/AP/SIPA
Issu du dossier

Sommet Chine-Afrique, les 3 et 4 septembre à Pékin

Le 3e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac, pour l’acronyme anglais) se tient à Pékin les 3 et 4 septembre. Devenu un rendez-vous incontournable pour les chefs d’État du continent africain, cette rencontre au sommet doit déboucher sur un plan d’actions conjoint Chine-Afrique 2019-2021. Revue de détail des enjeux économiques, politiques et diplomatiques.

Sommaire

Actuellement ambassadeur de la République populaire de Chine en France, Zhai Jun a été secrétaire général du Comité préparatoire de la partie chinoise du sommet du Focac en 2006, ministre assistant des Affaires étrangères entre 2006 et 2009, puis vice-ministre des Affaires étrangères en charge des affaires de l’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord, des affaires d’Afrique et des affaires de l’Information entre 2009 et 2013.

>>> A LIRE – Dette : le casse-tête chinois – Notre dossier complet à lire dans le JA n°3007, disponible en édition digitale

Jeune Afrique : Que répondez-vous à ceux qui s’inquiètent de la perte de souveraineté qui pourrait découler d’une charge trop importante de la dette dans certains pays africains, et notamment à cause des emprunts contractés auprès de la Chine ?

Zhai Jun : Aucun pays africain ne s’est encore plaint de ce que sa coopération avec la Chine l’avait plongé dans une crise de la dette. Les analyses partiales de certains médias ne reflètent pas la réalité et ne peuvent se substituer aux jugements des gouvernements et des populations locales.

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