La diaspora donne des nouvelles

Publié le 29 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Les communications internationales sur le continent africain, du fait d’une nombreuse diaspora et de relations commerciales importantes avec l’Europe et l’Asie, représentent une part de marché plus élevée qu’ailleurs. Sur ce secteur, la concurrence – pourtant déjà rude – s’est exacerbée du fait d’une généralisation de pratiques comme le rétro-appel (call back) et le re-routage (passage de la communication par un pays tiers) ou la téléphonie via Internet (voix sur IP, pour Internet Protocol). Cette dernière technologie se développe dans les cybercafés des grandes villes africaines. Avantage : faire bénéficier l’utilisateur d’un coût de communication sur la Toile qui ne dépend pas de la distance entre les locuteurs. Son développement est freiné par la limitation de la bande passante (capacité de débit) sur Internet. Mais on peut s’attendre à ce que le transport de la voix fasse progressivement place au transport de données et à Internet. Résultat : les compagnies de téléphonie fixe, asphyxiées par cette guerre des prix à l’international, cherchent à retrouver un peu de santé financière à travers les communications locales. C’est le cas typique de la Côte d’Ivoire, où le nombre de communications locales de Côte d’Ivoire Télécom a augmenté en octobre dernier de 38 %, alors que celui des appels internationaux vers les pays de la région baissait de plus de 17 %, et était divisé par deux ou par trois pour le reste du monde, hors Amérique du Nord.

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