… Et aussi
Osama, de Siddiq Barmak
Comme sa mère ne peut plus exercer son métier de médecin, ni même sortir dans la rue sans un homme, une petite fille de 12 ans se travestit en garçon, à Kaboul, sous le régime des talibans. Ainsi peut-elle subvenir aux besoins de sa famille en travaillant chez un artisan. Bien sûr, la supercherie pose quelques problèmes Le premier film afghan tourné depuis la chute du mollah Omar, par un réalisateur formé à Moscou à l’époque de l’occupation soviétique, se soucie surtout de la folie intégriste. Bien que réalisé avec peu de moyens et avec des comédiens amateurs, il propose pourtant un scénario bien construit et de belles images. Trop belles, trop léchées pour un tel sujet ?
Loco 33, de Diego Arsuaga
Une vielle locomotive uruguayenne reléguée au musée fait la fierté des vétérans de l’association « Les amis du rail ». Quand un studio hollywoodien la rachète, pour l’utiliser dans un long-métrage, nos retraités décident que l’on ne doit pas céder aux dollars des impérialistes yankees. Et, pour sauver le patrimoine national, ils remettent en marche la Loco 33 et partent pour un périple étonnant sur les voies abandonnées de l’intérieur du pays. La fable politique est un brin simpliste. Le portrait de ces vieux qui veulent montrer qu’ils n’acceptent pas d’être traités comme n’importe quel objet obsolète parce qu’ils ne sont plus des agents du développement économique est plus attachant.
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