Emmerson Mnangagwa officiellement investi président du Zimbabwe
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a officiellement prêté serment dimanche, après plusieurs semaines de vive controverse sur les conditions de son élection le 30 juillet, jugée frauduleuse par l’opposition.
![Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa prononce son discours lors du 38ème anniversaire des célébrations de l’indépendance au National Sports Stadium à Harare, le 18 avril 2018. © Tsvangirayi Mukwazhi/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/05/30/sipa_ap22191295_000012-e1534363158614.jpg)
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa prononce son discours lors du 38ème anniversaire des célébrations de l’indépendance au National Sports Stadium à Harare, le 18 avril 2018. © Tsvangirayi Mukwazhi/AP/SIPA
« Moi, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, jure qu’en tant que président de la République du Zimbabwe, je serai fidèle au Zimbabwe et défendrai la Constitution du Zimbabwe », a déclaré M. Mnangagwa lors de la cérémonie d’investiture.
« Je protégerai et promouvrai les droits des Zimbabwéens, avec l’aide de Dieu », a-t-il ajouté, le buste ceint d’une écharpe verte, devant des milliers de partisans et de nombreux chefs d’État africains réunis dans un stade de Harare. Sa prestation de serment a été acclamée par un tonnerre d’applaudissements.
Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a pris la tête du Zimbabwe en novembre dernier après la démission de Robert Mugabe, lâché par l’armée et son parti au pouvoir, la Zanu-PF, au terme d’un règne autoritaire de trente-sept ans.
Candidat de la Zanu-PF, l’ancien vice-président a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 30 juillet, crédité de 50,8% des suffrages contre 44,3% à son rival du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa.
Arguant de nombreuses fraudes, le MDC a contesté ces résultats devant la Cour constitutionnelle. Mais la plus haute instance judiciaire du pays a validé finalement le scrutin vendredi, estimant que l’opposition n’avait pas fait la preuve de ces irrégularités.
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