Crise ouverte en vue ?
Plusieurs actionnaires d’Afreximbank, la Banque africaine d’import-export dont le siège est au Caire, se sont plaints de la manière dont est géré le processus de désignation du futur patron de l’institution. Parmi eux, la Banque africaine de développement, à l’origine du projet au début des années 1990 et qui est actionnaire à hauteur de 7 % : elle se plaint du manque de transparence dudit processus et des manquements au respect des règles établies en ce domaine. La BAD exige désormais que tout soit repris, et c’est son président Omar Kabbaj qui suit personnellement le dossier. Car Afreximbank n’a jamais rempli son mandat correctement : seuls 49 % du capital, qui s’élève à 750 millions de dollars, ont été libérés, et la qualité du portefeuille laisse à désirer. D’autant qu’un grand nombre de concours ont été concentrés sur trois pays : le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Zimbabwe. Un audit pourrait être lancé d’ici au mois de juin prochain. Soit avant la fin du second (et dernier) mandat du Nigérian Christophe C. Edordu.
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