Algérie : Abdelaziz Bouteflika à Genève pour des « contrôles médicaux périodiques »

Affaibli par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral en 2013, le président algérien a quitté Alger le 27 août pour des « contrôles médicaux périodiques » en Suisse. Les détails sur la durée du séjour ou le nom de l’hôpital n’ont pas été communiqués.

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, lors du 17e sommet de l’Union africaine en 2011 à Malabo. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, lors du 17e sommet de l’Union africaine en 2011 à Malabo. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Publié le 28 août 2018 Lecture : 1 minute.

Abdelaziz Bouteflika en mai 2017. © Sidali Djarboub/AP/SIPA
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Algérie : et si Abdelaziz Bouteflika renonçait à se présenter ?

Ses proches assurent que, malgré son état, le président Abdelaziz Bouteflika sera candidat à sa succession. Mais si, à six mois de la présidentielle, il surprenait tout le monde ? Plusieurs scénarios seraient alors possibles.

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Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, affaibli par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral en 2013, a quitté Alger lundi pour des « contrôles médicaux périodiques » à Genève, a annoncé la présidence, citée par l’agence d’Etat APS. Aucun détail n’a été communiqué, notamment sur la durée du séjour présidentiel en Suisse ou sur l’hôpital où auront lieu les contrôles médicaux.

Abdelaziz Bouteflika a participé à deux événements publics, en avril et en mai derniers. Il est également apparu à la télévision nationale, le 5 juillet, jour de la fête nationale algérienne, à l’occasion d’un dépôt de gerbe à la mémoire des « martyrs » de la guerre d’indépendance. Par ailleurs, il a rencontré en avril 2018 le président du gouvernement espagnol d’alors, Mariano Rajoy, en visite à Alger et le président turc Recep Tayyip Erdogan le mois précédent.

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Multiples spéculations sur la santé du président algérien

La santé du président algérien fait l’objet de multiples spéculations dans son pays. Hospitalisé 80 jours à Paris en 2013 après son AVC, Bouteflika s’est depuis rendu plusieurs fois à l’étranger pour des « contrôles médicaux périodiques », à Paris, Grenoble (sud-est de la France) ou Genève.

L’AVC dont il a été victime a affecté sa mobilité et son élocution. Ses apparitions – en fauteuil roulant – sont rares et il ne s’exprime plus en public.

En prévision de l’élection présidentielle en avril 2019, son camp multiplie les appels à un 5e mandat. Si Abdelaeziz Bouteflika, qui dirige l’Algérie depuis 1999, n’a pas fait part de ses intentions, de nombreux observateurs estiment sa candidature hautement probable.

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