Pourquoi Conté a reculé
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L’acceptation par le chef de l’État guinéen, Lansana Conté, de la nomination d’un Premier ministre de consensus (voir pages 36-42) est le fruit d’échanges avec son homologue bissauguinéen, João Bernardo Vieira, alias Nino, avec lequel il a eu trois longues communications téléphoniques au cours de la journée du 24 janvier. Se fiant au jugement du chef du contingent qu’il a dépêché à Conakry pour assurer la protection de Conté, Nino a compris qu’il était impossible d’endiguer durablement les manifestations par la violence, et qu’il fallait donc négocier. Il a également tenu compte des récriminations de chefs d’État ouest-africains, notamment du Sénégalais Abdoulaye Wade, qui lui ont vertement reproché l’usage de la violence.
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