[Édito] Coup de balai au Congo
« Gouvernance » : exemple type de mot-valise furieusement à la mode ces jours-ci dès qu’il s’agit du Congo.
![Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville. © Wang Zhao/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/11/15/sassou.jpg)
Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville. © Wang Zhao/AP/SIPA
![CECILE-MANCIAUX-2024](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=80,height=80,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/03/11/cecile-manciaux-2024.jpg)
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Cécile Manciaux
Journaliste à Jeune Afrique depuis 2008, Cécile Manciaux est rédactrice en chef adjointe, responsable de la section « Grand format » de l’hebdomadaire. Ses principaux centres d’intérêt : l’aménagement et le développement urbain, le droit électoral, les religions, les trésors linguistiques.
Publié le 6 septembre 2018 Lecture : 2 minutes.
![Dans une rue de Brazzaville, en 2016 (Illustration). © Baudouin Mouanda pour JA.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/08/04/ja16120210060001.jpg)
Le Congo à l’heure des comptes
Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.
Dans la bouche du président Sassou Nguesso lors de son discours du 14 août et dans celle de ses opposants, qui semblent en avoir découvert le sens une fois éloignés du pouvoir ; à la une du Plan national de développement et à chaque étape du décapant Rapport sur la gouvernance et la corruption publié en juin par le ministère des Finances ; au cœur, bien sûr, des négociations-marathons avec le FMI. Mais saisit-on vraiment, à Brazzaville, tout ce qu’implique et exige l’appropriation de ce terme ? C’est encore loin d’être évident.
Opacité, clientélisme, mauvais climat des affaires, immodestie de l’État et de ses serviteurs, train de vie ostentatoire de celles et ceux que leur proximité avec le régime a enrichis, repli identitaire… La liste de ces « antivaleurs » que le chef de l’État appelle rituellement à éradiquer depuis sa réélection, en 2016, est longue.
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![Dans une rue de Brazzaville, en 2016 (Illustration). © Baudouin Mouanda pour JA.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/08/04/ja16120210060001.jpg)
Le Congo à l’heure des comptes
Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.
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