[Tribune] Ni attentisme ni défaitisme
Le Congo ne versera ni dans l’attentisme ni dans le défaitisme. Bien au contraire. Le gouvernement s’est résolu à intensifier ses efforts pour corriger les contraintes structurelles majeures qui entravent sa marche vers le développement.
![Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville. © Wang Zhao/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/11/15/sassou.jpg)
Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville. © Wang Zhao/AP/SIPA
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Ingrid Ebouka-Babackas
Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale du Congo depuis mai 2016. Elle était auparavant directrice générale des institutions financières nationales auprès du ministère de l’Économie et des finances.
Publié le 6 septembre 2018 Lecture : 3 minutes.
![Dans une rue de Brazzaville, en 2016 (Illustration). © Baudouin Mouanda pour JA.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/08/04/ja16120210060001.jpg)
Le Congo à l’heure des comptes
Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.
Le Congo vient de se doter d’un Plan national de développement (PND 2018-2022). Adopté par le Parlement le 13 août, ce nouveau cadre de l’action gouvernementale concrétise le projet de société du président Denis Sassou Nguesso pour moderniser le pays, poser les bases d’une croissance forte, diversifiée et inclusive, et améliorer les conditions de vie des Congolais. Le PND 2012-2016 avait déjà permis de faire des progrès.
Durant cette période, le PIB hors pétrole a connu une croissance de l’ordre de 7 %, avec des acquis visibles sur tout le territoire en matière d’infrastructures de transport, d’énergie, d’accès à l’eau potable et de santé. Cependant, beaucoup reste à faire au regard des attentes légitimes des populations et des objectifs du PND 2012-2016, qui ont été contrariés par l’impact de la crise pétrolière sur l’économie et sur les moyens de l’État.
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![Dans une rue de Brazzaville, en 2016 (Illustration). © Baudouin Mouanda pour JA.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/08/04/ja16120210060001.jpg)
Le Congo à l’heure des comptes
Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.
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