A la togolaise
Publié le 29 janvier 2007 Lecture : 1 minute.
Illustrant l’évolution que connaît le théâtre sur le continent, la scène togolaise bénéficie d’une certaine reconnaissance internationale. Deux années de suite, le 1er prix du Concours théâtral interafricain de RFI a été décerné à des dramaturges togolais. À Kangni Alem, en 1990, et l’année précédente à Kossi Efoui, auquel le Festival de Prague a rendu hommage en 2005. Des structures telles que l’Ensemble artistique de Lomé (Enal) et le Festival du théâtre de la fraternité (Festef) encouragent la créativité et favorisent l’émergence de nouveaux talents. Une jeune génération d’auteurs soutenus par des structures étrangères, comme la Comédie de Saint-Étienne et le Festival des francophonies en Limousin, parvient à se produire en Afrique et en Europe. À l’automne 2006, Gustave Akakpo a ainsi pu présenter Catharsis en France (Paris puis Saint-Étienne) avant une tournée africaine programmée pour l’été 2007. Mélange de tragédie grecque et de rituel vaudou, cette pièce témoigne de cette volonté de rencontre culturelle qui anime également Rodrigue Norman, Roger Atikpo, Sélom Gbanou et tant d’autres…
