Vos lettres et emails sélectionnés

Publié le 29 novembre 2005 Lecture : 2 minutes.

Un geste pour la paix !
Après le meurtre « accidentel » d’un jeune Palestinien qui portait un jouet en forme de pistolet et que des soldats israéliens ont confondu avec un combattant armé, ses parents ont pris une décision mémorable. Ils ont décidé de faire don des organes de leur enfant à des malades israéliens. Ce geste a ému l’opinion publique israélienne, habituée, lors de ce genre de bavures, aux obsèques de « martyrs » salués par de cris de vengeance. Ces gestes de parfaits inconnus servent peut-être bien mieux la paix que les poignées de main de nos dirigeants face aux caméras du monde et qui leur valent parfois le prix Nobel de la paix.

Tous avec les Chinois !
Je suis d’accord à 100 % avec le président équatoguinéen lorsqu’il déclare dans votre magazine (n° 2340) qu’« à partir de maintenant la Chine devient le principal partenaire » avec il allait pouvoir développer son pays. Tous les chefs d’État africains devraient en faire autant. Je pense que les Chinois peuvent très bien nous aider à réduire notre retard sur le plan des équipements routiers, hospitaliers, éducatifs et pourquoi pas à améliorer l’habitat ?

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Notre langue, la darija
Dans votre n° 2336, le sujet concernant la revanche de l’arabe dialectal, qu’on appelle la darija, m’a beaucoup intéressée, ainsi que beaucoup de gens que je connais. Cette langue est parlée par plus de 98 % de la population depuis des siècles Il est plus facile pour un Algérien, un Marocain, un Tunisien d’exprimer ses idées en arabe dialectal qu’en arabe classique. Alors, ne peut-on déclarer la darija langue officielle ? C’est notre langue à tous au Maghreb et je soutiens toutes les associations, les chercheurs, les écrivains, les chaînes de télévision, etc., qui la mettent en avant !
Vive la langue crue du peuple ! Nous sommes fiers d’être maghrébins !

Dictateurs protégés
Dans « Ce que je crois » du 5 novembre (J.A.I. n° 2339) intitulé « Une très grande île », BBY identifie les maux du continent africain. La présentation des quatre premiers le climat, le paludisme et le sida, les infrastructures me paraît complète, mais pas celle de la cinquième. Il ne suffit pas de dire que la dictature est une tare africaine. Il faut aller au bout de l’affirmation en disant : tous les dictateurs africains exercent leurs pouvoirs avec la bénédiction de l’un ou l’autre État occidental.
Mobutu (ex-tyran zaïrois) n’a-t-il pas été l’enfant bien-aimé des États-Unis et de la France ? De même Hissein Habré. Combien de dictateurs aujourd’hui au pouvoir bénéficient de la même bienveillance ? La vraie question est de savoir à qui profite le crime.

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