Israël, terre promise de la high-tech

Publié le 28 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Israël n’a pas volé son surnom de « seconde Silicon Valley ». Début novembre, Saifun est introduite au Nasdaq, le marché américain des valeurs technologiques. Valorisé à 675 millions de dollars, le fabricant de puces donne lieu à l’une des plus importantes émissions d’actions jamais réalisées par une société israélienne aux États-Unis. Rien d’étonnant quand on sait qu’après le Canada l’État hébreu est le pays qui compte le plus grand nombre de sociétés cotées au Nasdaq. La high-tech est l’armature de son économie. En 2003, elle représentait 55 % des exportations, contre 26 % pour les pays de l’OCDE. C’est en Israël qu’IBM, Motorola et Cisco ont choisi de développer leurs centres de recherche. La petite taille du marché domestique est également un avantage qui contraint les entreprises à se tourner d’emblée vers le marché international. Enfin, les Israéliens sont des bourreaux de travail : aux États-Unis, environ 5 % des start-up sont créées par des entrepreneurs qui ont déjà tenté leur chance, contre 30 % en Israël.

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