Comment rassurer les Britanniques ?
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Le gouvernement d’Ahmed Ouyahia ne désespère pas d’obtenir l’extradition de quelque cent quarante Algériens résidant au Royaume-Uni qui font l’objet de mandats d’arrêt internationaux lancés par Alger. Au premier rang de ceux-ci, l’homme d’affaires Abdelmoumen Khalifa, l’ex-patron du groupe du même nom, dont la faillite, en 2003, constitua le plus grand scandale financier de l’histoire du pays. Mais la justice britannique rechigne à conclure un accord d’extradition avec l’Algérie, en raison des menaces de mauvais traitements auxquels les personnes extradées se trouveraient exposées. Pour la convaincre du contraire, un groupe de diplomates et de magistrats algériens a séjourné les 22 et 23 novembre à Londres. Dans ses bagages, des copies de toutes les conventions internationales sur la torture ratifiées par l’Algérie. La délégation a par ailleurs rappelé à ses interlocuteurs qu’un moratoire sur les exécutions capitales est en vigueur dans le pays depuis 1993. Et qu’un texte abolissant de la peine de mort y est en préparation.
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