Al-Walid, hôtelier de luxe

Publié le 28 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Le prince saoudien Al-Walid Ibn Talal semble être devenu le premier opérateur d’hôtels de luxe au Moyen-Orient. En 1994, il avait pris 22 % des parts du canadien Four Seasons, puis investi dans les 13 nouveaux hôtels du groupe à hauteur de 15 % à 75 %. En 1996, il s’était offert le joyau de Four Seasons, le George-V, à Paris, pour 172 millions de dollars. Le Saoudien possède en outre 4,9 % des parts du canadien Fairmont Hotels, 33,3 % du suisse Mövenpick Hotels, et 46,9 % de Kingdom Hotels International, une société qu’il a créée et qui fera son entrée en Bourse à Londres et à Dubaï, à la fin de l’année.

Al-Walid est convaincu qu’il faut investir dans une hôtellerie haut de gamme au Moyen-Orient. Son avis a été pris en compte : fin 2007, Four Seasons – qui gère aujourd’hui 66 hôtels dans 29 pays – possédera 9 établissements dans la région, avec un objectif de 13 en 2010. Fairmont opère 1 hôtel à Dubaï et en construit 2 autres, au Caire et dans les Émirats, et vise la dizaine à l’horizon 2010. Les chiffres donnent raison au prince : les salaires peu élevés font que le point d’équilibre financier d’un hôtel de luxe au Moyen-Orient est atteint avec un taux de remplissage de 30 % à 40 %. Un objectif souvent dépassé, d’où une marge d’exploitation confortable.

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L’investissement peut paraître risqué, mais le fondateur de Four Seasons, Isadore Sharp, estime que les variations politiques sont gommées par la durée d’exploitation, qui peut atteindre… cent ans.

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