[Édito] Afrique centrale : pas de fatalité

La recette de la reprise est connue depuis longtemps. Reste à la faire appliquer dans les pays de la Cemac.

Siège de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), à Bangui (République Centrafricaine – RCA) © Vincent Fournier pour JA

Siège de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), à Bangui (République Centrafricaine – RCA) © Vincent Fournier pour JA

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  • Olivier Caslin

    Spécialiste des transports et des questions économiques multilatérales. Il suit également l’actualité du Burundi, de Djibouti et de Maurice.

Publié le 20 septembre 2018 Lecture : 2 minutes.

Drapeaux des pays membres de la Cemac au siège de l’organisation, à Bangui, en 2016 © Vincent Fournier/Jeune Afrique/
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Afrique centrale : l’heure de la relance ?

L’heure de la relance a sonné pour les pays de la Cemac, qui doivent maintenant diversifier leurs économies dans une logique d’intégration. C’est tout l’enjeu du sommet de Malabo, prévu en novembre.

Sommaire

Un seul sujet semble devoir s’inviter au sommet des chefs d’État de la Cemac, attendu en novembre à Malabo : comment éviter les crises cycliques qui frappent les économies des six pays membres et dont la dernière en date continue d’accabler les populations ? Le mal est profond, puisque, malgré un contexte rendu moins étouffant à la suite de la remontée des cours pétroliers ces derniers mois, la sous-région n’a toujours pas vraiment retrouvé son souffle.

Les taux de croissance sont bien réorientés à la hausse, mais les niveaux d’endettement records, incompréhensibles au vu de l’état de sous-équipement chronique de la plupart des pays, risquent de plomber les comptes publics pour un certain temps. Voire la réputation comptable de certaines capitales auprès des investisseurs et autres bailleurs, notamment étrangers. Les pays de la Cemac ont pourtant bien besoin de leur soutien financier pour réamorcer la pompe, à l’heure où le miracle chinois risque de se transformer en mirage pour les mauvais payeurs.

Bien s’informer, mieux décider

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